Nous ne sommes pas une association et nous ne demandons aucune somme d’argent, nous sommes tout simplement des parents, des épouses, des maris, des enfants ou bien tout simplement des amis qui veulent faire savoir aux travers de nos vécus que nous sommes décidés à nous battre pour nos proches, mais également pour les autres car personne n’est à l’abri de vivre des moments terrifiants.
Ce site est à l’instigation de deux familles qui ne se connaissaient pas auparavant, mais que des circonstances dramatiques ont fait se rencontrer :
Sabine et Jean-luc les parents de Jennifer (18 ans ) partie dans l’autre monde des suites d’un cancer, Valérie et Philippe les parents de Jérôme (16 ans ) lui aussi terrassé par ce crabe.
Le destin tragique de nos êtres chers, disparus, a fait en sorte que nous nous rencontrions et nous avons décidé de créer une communauté, un collectif pour que nos politiques qui régissent ces institutions bénéficient enfin d’informations concrètes sur la perception et sur le comportement de notre modèle de Santé Publique par l’usager lui-même.
Rejoignez-nous, ensemble nous serons plus forts, nous avons besoin les uns des autres dans une société trop individualiste dont nos institutions profitent.
Ce site est à la disposition de tous ceux qui veulent s’exprimer sur des faits inacceptables, concernant une maladie, une erreur, une maltraitance, un comportement
indigne du monde médical, notre combat est global, il concerne toutes les pathologies.
Ne restons pas des victimes sans lendemain, soyons fier de vouloir faire bouger un monde qui se complait dans sa technicité en oubliant bien souvent l’être humain
.
Le corps de l’homme n’est pas uniquement une enveloppe charnelle, il y a aussi une âme avec sa sensibilité et sa souffrance, la technique ne doit pas
occulter l’aspect humain.
Une Réflexion toute personnelle sur ce que certains appellent la "fatalité" :
« Les hommes naissent égaux, dès le lendemain ils ne le sont plus ", cette phrase de Jules Renard à tout son sens et cela depuis la nuit des temps.
A cette malheureuse constatation trop de nos semblables font cette remarque ; « Cela a toujours été comme ça, la vie est injuste il faut s'y faire ».
Personnellement je ne peux adhérer à cette dernière affirmation que beaucoup d’êtres humains évoquent afin de pouvoir se regarder sans se trouver laid dans le miroir de la justification.
Pourquoi toujours vouloir subir toute chose et s’en satisfaire, pointer du doigt la seule "fatalité" cela est trop facile, indigne de l'intelligence de la race humaine.
Car tout n’est pas forcement établit, la chose est bien plus complexe, prenons un peu de recul et faisons une analyse plus poussée que d’admettre simplement les belles phrases que tant de bons penseurs nous distillent jusqu’à polluer la lie de nos cerveaux.
Oui soyons plutôt acteurs, que spectateurs, ne restons pas passifs, gardons un tant soit peu la maitrise de nos propres neurones sur ce qui fait notre parcours sur cette terre, nous rejetons trop souvent les mauvaises choses de la vie sur la "fatalité", une façon comme une autre de se déculpabiliser
Ainsi personne ne se sent fautif sur les malheurs des autres, alors que dans bien des cas nous portons une grande responsabilité sur certaines inégalités et injustices, par nos comportements, nos silences, nos actions ou plutôt nos inactions.
Rien ne sert de se cacher, les vérités nous rattrapent toujours le moment venu, car aucun de nous ne peux dire qu’il est à l’abri, personne n’est à l’abri d’une injustice, d’un méfait, d’un traumatisme provoqué, d’un accident de la vie…
Dans bien des cas nos gènes portent cette triste destinée, de ce point de vue là, oui, nous ne sommes pas tous égaux malheureusement.
Par contre combien d’inégalités sont l’œuvre de l’homme et de lui seul, par cupidité, par égoïsme, par méchanceté par jalousie et tant d’autres comportements négatifs qui eux ne sont pas inscrits dans les gènes.
Si dans certains cas l’homme ne peut agir sur les événements, dans bien des situations il le pourrait et être notamment solidaire de leurs semblables victimes des affres d’une société dont les valeurs se sont inversées et dont l’être humain n’est plus le centre d’intérêt.
Aujourd’hui tout est dicté par un monde de paillette, un monde dont le commun des mortels est exclus mais qu’il vénère tant, ce monde qui dirige nos pensées, nos actes, nos désirs.
Combien d’anonymes mènent seuls des combats pour la dignité et le respect de tout être humain sur cette terre, de leurs expériences douloureuses ils en font de nobles luttes pour que d’autres ne soient eux aussi victimes.
A ces combats de tous les jours ils reçoivent trop souvent ces mots qui font mal « pas concerné », mais faut-il attendre d’être concerné pour prendre la mesure de faits qui ne devraient exister ?
Pourquoi vouloir attendre qu’un jour cette "fatalité" leur tombe dessus ? Personne ne peut vivre le dos courbé et se dire ; cela ne tombera jamais sur moi mais sur l’autre, je ne serais jamais concerné par une telle injustice, jusqu’au jour où cette "fatalité" frappe sournoisement et ce jour là la culpabilité de n’avoir rien fait est insupportable.
Nous ne maitrisons pas tout, mais nous avons certaines cartes en mains faut-il vouloir les utiliser.
Voilà pourquoi il faut respecter et apporter son soutien à toutes les nobles causes que tant d’anonymes portent sur leurs épaules, être solidaire pour que certaines "fatalités" ne puissent se répéter.
J’ai acquis une certitude ; l’Homme ne nait pas insensible, il le devient pour se protéger, dommage car le sens même de la vie est le "partage", savoir donner et par ricocher recevoir, recevoir tant de belles choses, vivre en communion et non en désunion.
La meilleure façon de donner, n’est pas d’ouvrir son portefeuille, mais d’entrouvrir et de faire parler son cœur.
L’accomplissement de sa vie se mesure à ce que l’on a fait et ce que l’on n’a pas fait.
L’inconscience est un méfait, la conscience un bienfait.
Philippe COSTES le papa de Jérôme un Ange désormais
La vie est une succession d’épreuves que nous passons avec plus ou moins de succès sans révision possible
Le « Je » n’en vaut plus la chandelle :
La terre tourne sur elle même et les pauvres terriens que nous sommes suivons le même mouvement.
L’être humain s’agite autour de sa propre personne et ne regarde qu’une seule chose son nombril ; objet de son unique attention.
Le « Je » est à la mode, une égo-réalité qui dicte le quotidien d’une vie sous « aspiration artificielle »
Le « Je » ne s’intéresse qu’à son unique bien-être dans le monde qui l’entoure et dont trop souvent il se sert pour parfaire son image, le « Je » utilise,
manipule, se nourri de la substance de l’autre pour accroître sa puissance, seule valeur à ses yeux.
Le « Nous » n’attire pas grand monde et lorsque une bonne Ame parle de sentiment pour ses semblables il est souvent traité de marginal, ouvrir les bras à
l’autre ne peut-être qu’idéologie malsaine.
Le monde dans son évolution se cristallise, se replie sur soi, le monologue a pris le dessus sur le dialogue, l’écoute n’est plus active, la communication
est coupée…
Le « Je » isole l’individu dans ses convictions, dans ses positions personnelles « Je dirais…Je pense…Je suis… » Alors que la vérité est dans le «
Nous » seul vecteur de partage, d’échange, de rassemblement, d’unicité.
Le « Je » s’aime mais ne récolte, le « Je », le « Moi » sont destructeurs par les retombées acides d’un égoïsme acerbe
Nous nous éloignons les uns des autres, nous vivons chacun dans une sphère fragile dans l’angoisse qu’un intrus ne pointe une aiguille et la
crève.
Philippe COSTES le papa de Jérôme un Ange désormais