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Ma propre définition de la souffrance:

La véritable souffrance ce n’est pas toujours une blessure apparente

Nul besoin pour qu’elle soit visible d’une plaie sanglante   

Ni d’une cicatrice qui saute aux yeux des passants et passantes    

Il existe une souffrance bien plus traumatisante, bien plus lancinante

Une souffrance qui s’enracine et qui nous flagelle de ses mille épines

Une blessure invisible qui ne se voit mais qui parfois se devine

Qui nous rend si triste et nous fait courber l’échine

Qui nous fait grimacer face à cet avenir qui se profile

Vivre différemment désormais tous ces jours qui défilent

Cette souffrance c’est celle du cœur, de l’âme toute entière

Qu’aucun antalgique ne peut calmer

Qu’aucun remède ne peut soigner

Le cœur saigne, le cœur pleure, le cœur se rappelle à tout heure

Il ne peut oublier toutes ces années de bonheur

Il parle avec ses armes, ses émotions

La mémoire du cœur se manifeste et se morfond

Rien ne peut l’arrêter pour nous rappeler

Ce que jamais il ne pourra effacer

Une image, une pensée, un mot

Et le cœur fait état de ses propres maux

A la seule évocation de celui qui s’en est allé

Nos yeux évacuent alors sans retenue ces perles d’eau salée

Dans la mémoire du cœur en larmes

Vit un Ange parti sans avoir pu utiliser toutes ses armes

Dans la mémoire de nos cœurs « désenfantés »

Vit notre enfant pour l’éternité...

 

Avancer pour ne pas sombrer : 

 

Souris, même si tu n’as n’en pas toujours envie

Souris, car c’est ce que veut l’Ange qui est parti

La tristesse ne résout rien

Elle renforce le chagrin

Elle te détruit chaque jour un peu plus

 

Ne garde pas au plus profond de ton âme

Ce qui te déchire et fait jaillir les larmes

Ne reste pas sans cesse dans la douleur

Ecoute ce que l’Etre Aimé murmure à ton cœur

Sois attentif à ses mots

 

Ecris ce qu’il veut que tu dises

Ecris-le pour que ta vie s’éclaircisse

Ecris ce qu’il te dicte

Car c’est ainsi qu’il t’incite

A entrevoir la vie différemment

A continuer ce parcours qui est le tien

 

Ecris, fais sortir les mots qui t‘empoisonnent

Exprime tes sentiments et libère-toi de ce poids qui te ronge

Evacue ce trop plein de tristesse qui te mine

Ne t’enfonce d’avantage pour ne devenir que ruine

Fais-toi violence et franchis le pas

 

Vis les choses autrement

Vis les choses intensément

Apprivoise un tant soit peu ta détresse de mère

Relève-toi, ne reste pas les genoux à terre

Regarde  la vie avec ton cœur

De l’intérieur ressens le monde extérieur

Cette douloureuse expérience fais-en quelque chose

 

Avance avec ta souffrance

Avance avec ta différence

Trace-toi un nouveau chemin

Avec ton Ange qui te tient la main

 

N’oublie jamais qu’il guide tes pas

Pour que le jour venu dans cet Au-delà

Une nouvelle vie s’ouvre à toi

Sois dans cette espérance qui te remplie de joie

Avance, pour ne pas décevoir l’Ange qui te donne cette foi

 

 

Toi mon Enfant, mon Ange gardien, mon Etoile éternelle :

 

J’aurais tant voulu te voir grandir et ne jamais entendre ton dernier soupir

J’aurais tant voulu que tu restes, mais je n’ai rien pu faire contre ce destin funeste

Rien n’est plus difficile que d’assister impuissant au départ de son Enfant

Cette vie qui ne tient qu’à un fil et qui sous nos yeux se défile

Insupportable image, que l’envol d’un Enfant sage

A peine née cette passion se termine par une inconcevable oraison

Insurmontable vision que de se projeter, de survivre sans raison,

Ne reste alors que les souvenirs d’un passé qui n’aura aucun avenir       

Que sont mes rêves, mes songes, sinon ton absence qui me ronge

Je te cherche dans mon sommeil, les yeux fermés mais les sens toujours en éveils

Je te rejoins quant la nuit vient, parmi toutes ces étoiles que le ciel à peint

Une toile sans fin, qui expose à l’infini mon chagrin

Les étoiles ne s’éteignent jamais si elles sont activées par nos belles pensées

Les étoiles brillent pour l’éternité quand l’Amour se renforce pour l’être aimé 

J’ai donné à chacune d’elle, le prénom d’un enfant qui à déployé ses ailes

La tienne je la reconnais sans jamais hésiter, sans jamais me tromper

Tu es dans chacun de mes gestes en harmonie avec ton monde céleste

Tu es tout, tu es partout, dans l’eau pure que je bois, dans l’air marin que je respire

Dans le souffle du vent chaud qui sur mon visage pose ses caresses 

J’avance les pieds sur cette terre, les yeux levés au ciel, ton nouvel univers

Le regard noyé dans cette mer d’étoiles, avec l’espoir que se lève le voile

Découvrir juste un court instant, l’autre côté, entrevoir ce monde qui est le tien désormais

Connaître l’envers du décor celui dans lequel vis mon Ange aux ailes d’or

Un Enfant qui quitte notre monde, c’est une étoile qui nait dans un ciel déjà bien encombré

Une étoile qui nait, c’est une lumière de plus qui illumine nos cœurs « désenfantés »

Cette lumière qui symbolise la flamme d’un Amour qui alimente nos âmes

Cette flamme éternelle d’une douce chaleur, pour que se consume petit à petit notre douleur

Vivre une autre vie, vivre en harmonie, vivre en sa compagnie

Partager, avec l’Etre aimé, ce corps dans lequel nous sommes confinés et pouvoir ainsi communiquer

Lui faire la place qu’il mérite pour que dans notre cœur toujours il cohabite

Que passe le temps pourvu que tu restes éternellement mon Enfant

 

 

Ecoute Maman ce que j’ai à te dire :

 

Lorsque la création m’a accordé la possibilité d’exister

C’est en ton sain que je me suis formé

Et lorsque je suis venu faire connaissance avec ce monde

J’ai parcouru le même chemin que celui qu’empruntent tous les Enfants du monde

Nous venons tous du même lieu

Nous venons tous de cet endroit merveilleux

Dans lequel nous avons ressenti dés le premier jour tant d’Amour

Et pour lequel nous souhaitions grandir pour toujours

Mais la vie sur cette terre reste un véritable mystère

Pour beaucoup d’entres-nous elle peut-être éphémère

Car tous les Enfants n’ont pas les mêmes chances

Pour franchir toutes les étapes qui amènent à la délivrance

Et effeuiller les premières pages d’une enfance

Certains n’ouvriront jamais leurs yeux de nourrissons

D’autres ne connaitront leurs parents que quelques heures, quelques saisons

Nos visages resteront éternellement lisses dans vos mémoires de parents

Nous serons vos Enfants de passage, vos Anges à présent

Et pourtant si nos yeux se sont clos à ce monde

Ils se sont ouverts sur un paysage somptueux qu’une éblouissante lumière inonde

Nous avons pour cela suivi un tout autre chemin que celui que nous connaissions

Nous nous sommes laissés guider sans aucune appréhension

Pour nous retrouver sur un tout autre plan dont l’Amour est notre seul oxygène

Nous vivons avec ce seul et magnifique sentiment et ne ressentons aucune peine

Nous sommes ici et maintenant et dans vos cœurs de parents

Nous n’étions pas destinés à vivre en ce monde consternant

Nous étions trop purs pour évoluer dans votre espace temps

Nous avons désormais une seule et belle mission

Vous faire prendre conscience, d’une autre dimension

Dans laquelle nous nous retrouverons si vous savez écouter ce qu’à vos cœurs de parents

Nous ne cessons de rappeler ; soyez dans l’Amour à chaque instant

C’est un sacré chalenge que vous devez chaque jour relever

Difficile, nous le savons dans le monde dans lequel vous vivez

Mais toutes ces pensées d’Amour ne font que nous rapprocher

Car dés que ce sentiment se diffuse, c’est vers nous qu’il se dirige en premier

Ce délicieux  parfum imprègne alors nos âmes et nos cœurs d’Anges

Une sensation merveilleuse de communion et de partage

Ce sentiment par lequel passe vibration et énergie

Ce cordon permanent qui pour toujours nous relie

Pour vous la mort est une inconnue, un mystère

Pour nous, c’est tout le contraire

Nous entendons le chagrin qui est le votre depuis notre départ

Vous devez entendre à votre tour, tous les messages envoyés de notre part

Rien n’est anodin, rien n’est le fruit du hasard

Nous aurons tant de chose le jour venu à nous dire

De si beaux moments dans cet autre monde à vivre

Soyez confiant, soyez patient, on est bien vivant et on vous attend….

 

Pour la Maman de Savannah :

 

Un mercredi qui devait être un beau moment passé avec mon Enfant

Un mercredi qui dans mon esprit reste un cauchemar permanent

Un maudit chauffard en un instant a brisé pour toujours mon cœur de maman

Devant mes yeux de mère, ma fille chérie a fermé les siens pour toujours

Cette scène je la vis et la revis chaque jour

Ma petite Savannah à quitté ce monde et je suis dans la douleur de son absence

Dans la tourmente obsessionnelle de mon Enfant qui me manque

Alors chaque jour je m’adresse à toi mon Ange et je fais un vœu, un seul vœu 

Que tu sois dans cet endroit merveilleux

Celui qui se trouve tout en haut des cieux

Ce lieu où tu gambades dans une nature pure

Une nature faite de mille essences et de verdure

Dans laquelle tu chevauches un bel Akhal-Téké

Pur-sang que tu es si fière d’avoir dompté

Ma petite Savannah, n’oublies pas de temps en temps par un signe, un baiser

De nous faire comprendre que de l’autre coté tu continues de nous aimer

Pour nous permettre de moins souffrir, de marquer une pause

Et ainsi lorsque nous viendrons avec ton père nous recueillir là où ton corps physique repose

Les yeux levés vers le ciel, en communion avec toi, nous déposerons de belles roses blanches

Tes fleurs préférées qui symbolisent l’Amour et la Pureté pour toi bel Ange

Ma petite Savannah nous ne cesserons jamais de t’aimer

Nous t’adressons nos plus belles pensées

Papa, Maman et ton petit frère qui bientôt ouvrira les yeux à la vie terrestre

 

 

Pour la Maman de Loan :

 

Mon petit Loan, dans mon ventre je t’ai donné la vie

Dans mes bras ton séjour ici-bas c’est fini

Aux premiers jours du printemps ton cœur a cessé de battre

Trois mois et demie sur cette terre et tu as rejoint les astres

Tu n’as fait que passer

Mais pour toujours notre cœur tu as marqué

Une trace qui ne s’efface et qui porte ton prénom

Qu’avec ton père à l’infini nous porterons

Tu as fait preuve d’un courage de guerrier

Tu t’es battu tel un brave chevalier

Mais ton combat n’a pas suffit

Tout, autour de nous s’est écroulé lorsque tu es parti

Jamais nous n’aurions pu imaginer vivre un tel événement

Jamais te perdre, nous y avons pensé un seul instant

Depuis lors notre vie a un gout amer

Pour ton père et moi ta mère

Ton absence nous pèse

Ton manque nous obsède

Aussi nous te demandons du pays des Anges dans lequel tu te trouves

De faire en sorte que nos cœurs de parents à nouveau s’entrouvrent

Pour recevoir tous tes messages d’Amour

Un seul par jour nous comblera pour continuer notre parcours

Pour ton père, pour moi ta mère sans oublier tes deux adorables frères

Tous encore plus unis pour que brille en permanence dans nos cœurs ta lumière

 

Le Temps qui passe :

Chaque seconde qui s’écoule

C’est un mot

Chaque minute qui défile

C’est une pensée

Chaque heure qui sonne

C’est une image

Chaque jour qui s’éteint

C’est une prière

Le Temps est un  gigantesque sablier dans lequel je déverse, mes mots, mes pensées, mes images, mes prières pour mon Enfant Ange

Le Temps qui passe amplifie l’AMOUR que j’ai pour lui

Le Temps qui passe ne nous éloigne, tout au contraire il nous rapproche

Le Temps qui passe n’est plus un ennemi, il est devenu l’allié de nos retrouvailles

Je n’ai plus peur de vieillir depuis que mon Enfant est devenu un Ange

Autant en emporte le Temps dés l’instant que je retrouve mon Enfant

 

Notre Moi Intérieur :

 

L’existence sur cette terre est pleine de bonnes et de mauvaises surprises

Nous sommes les héritiers d’un destin que nul ne maitrise

Tout est programmé, tout est écrit avant même d’avoir poussé son premier cri

Tout est décidé et rien ne pourra changer ce que sera notre vie

On peut agir sur certains faits qui ne sont qu’anodins

Mais personne n’a la main sur les événements importants du lendemain

Notre passage sur la terre peut-être une longue et belle aventure

Notre parcours peut aussi  s’interrompre, brutalement,  sans apposer notre signature

Nul ne peut dire, nul ne peut prévoir ce que chacun porte en soi

Nul n’a la connaissance des paramètres inscrits au plus profond de soi

Nous sommes sans cesse dans l’obsession du meilleur chemin possible

Sans cesse dans l’espoir d’une vie qui ne soit un supplice

Nos compagnons de route, on les ignore

La peur de l’autre nous dévore

Les douloureuses épreuves c’est toujours pour les autres

Pour nous, c’est le bien, le bonheur,  que vouloir d’autre

Nos chemins se croisent dans la plus grande indifférence

Nous sommes pourtant semblables du moins par l’apparence

Chaque individu cache sa propre personnalité sous sa corporelle carapace

Nous sommes faits au premier abord de chair et de sang

Nous sommes aussi faits plus subtilement de cœur et de sens

Nous ne cherchons pas toujours à connaître ce qui fait précisément notre être

Nous pensons par le biais de nos cerveaux bien ancrés dans nos têtes

Nous n’avons jamais été habitués à communiquer autrement

Et pourtant un autre moyen plus spirituel, plus subtil, existe également

Celui  du cœur précisément

Non pas l’organe qui irrigue le cerveau

Mais « le cœur de l’âme », bien plus pur, bien plus beau

Si souvent on évoque la beauté d’une âme ; sa pureté, sa profondeur, sa dimension

Sa totale abnégation, sa dévotion, son stade d’évolution

Qui sait vraiment ce qui se cache derrière cette belle phrase ?

Il est temps de sortir d’un système qui se complait dans la paraphrase

Le seul moyen de le savoir est de se connaître, se connaître parfaitement

Savoir enfin quelle est cette  âme qui  se morfond intérieurement

Si chacun de nous pouvez faire ce travail intérieur

Le monde serait différent, le monde serait bien meilleur

Pour aimer ses semblables il faut s’aimer soi-même 

Etre de corps, d’esprit et d’âme, faire en sorte que tous ces éléments ne soient qu’UN

Trouver enfin son propre cœur d’âme d’où « L’AMOUR » prend sa source

Irriguer nos chemins de vie, s’abreuver de belles rencontres

Se nourrir ainsi de l’AMOUR des autres

Pour que brille cette lumière intérieure seule capable d’éclairer notre vie

Pour que s’Illuminer enfin ce monde de survie

Il faut savoir diffuser, transmettre sans complexe l’AMOUR que chacun porte en soi

Retrouver en chacun de nous ce qui nous sauvera et qui se nomme « LA FOI »

Qu’ « ETRE HUMAIN » trouve enfin sa véritable signification

 

   

Quatre Saisons ou l’absence d’un Ange :

 

Difficile mission que de tourner les dernières pages du livre des saisons,

Et lire le mot fin sans éprouver un immense chagrin.

A chaque saison son cortège d’oraison,

Rien ne sera plus comme avant, ne reste alors que la mémoire du temps.

L’automne est devenu bien monotone,

Les jours de grisailles s’enchainent et nous assaillent.

L’hiver est de plus en plus morne, hanté par un sapin fantôme,

Les chants de Noël ne résonnent plus, nos voix se sont tuent.

Le Printemps prolonge la lumière du jour plus longtemps,

Sa douceur réchauffe nos corps, mais nous laisse à notre triste sort.

Quant à l’été, il nous renvoi tant de beaux moments partagés,

De nostalgiques images comme celles de son Enfant jouant sur une plage.

Quelque soit la saison, le manque a sa raison,

Quelque soit la raison, survivra une éternelle passion.

Le livre des saisons ne peut se refermer, il restera ouvert sur nos plus belles années.

 

 

Un texte que nous a écrit notre Ange Jérôme avant de larguer les amarres et de naviguer non pas sur les vagues mais sur les nuages son nouvel univers désormais :

« Nous naviguions auparavant en équipe sur ce grand bateau nommé " La Belle Vie ", nous sommes désormais des navigateurs solitaires voguant sur cette mer " Morte".

De ce voyage sans étape, que de vagues à l'âme nous heurtent et font tanguer ce bateau peu propice désormais aux longues distances.

Les écueils sont nombreux et l'on ne sait par quel miracle on évite le naufrage.

Parfois des rochers se dressent, une envie de mettre la barre droit devant, sur ces obstacles menaçants et plonger dans les abîmes de la mer.

Entendre une dernière fois la corne de brume et finir cette aventure sans aucune amertume.

Retrouver les sirènes qui des profondeurs viendront nous prendre la main, pour nous amener vers un autre chemin que celui du chagrin.

L'eau nous purifiera, le sel nous conservera et le ciel nous accueillera »
 

 
Le temps d’avant :
 
Depuis ton départ de ce monde, depuis que le chagrin m’inonde, je compte les jours, les mois et les années, j’additionne et jamais ne soustrait, cette longue absence qui me pèse et qui multiplie ma peine 
Comme beaucoup je reviens en arrière par la faculté que donnent les rêves, je soulève la barrière du temps, je passe de l’autre côté de trop courts instants
Je revis tous ces beaux moments, je replonge dans le bon vieux temps, ce temps d’avant que je vis différemment, que je vis pleinement
Prendre le temps de me souvenir ce qu’était la vie d’avant, souvenirs amplifiés, qui me permet de te retrouver
Te dire dans chacun de mes songes ce qu’avant je ne t’ai pas assez dit, et qu’aujourd’hui je te crie, les yeux levés au ciel : « Je t’aime mon Enfant »
La vie d’avant est devenue un paravent derrière lequel je m’abrite pour accepter le présent
Ma vie est faite de rêves dans lesquels tu es bien réel
Ma vie se partage entre le présent et la vie d’avant, pour ne jamais, non jamais oublier qu’un temps la vie était si belle, de ta sublime présence
La vie d’avant ne peut s’effacer malgré le temps, elle restera toujours présente dans nos cœurs de parents.
C’était comment le temps d’avant ?
C’était le bonheur tout simplement
 
Ombre et  Lumière :
 
Nos vies sont baignées de lumière mais aussi emprunt d’obscurité.
Une opposition qui se cachent en chacun de nous et se disputent nos états d’âmes.
Un combat sans merci dont le vainqueur se nomme humeur, qui illumine notre cœur d’un sentiment de bonheur, mais aussi l’assombrit de certaines douleurs.
Ces humeurs qui nous font chavirer dans l’ivresse et quelques fois sombrer dans la tristesse.
Obscurité et lumière, souffrance et délivrance, l’un est l’ennemi de nos vies, l’autre salutaire pour vivre sur cette terre.
Les nuances de l’âme se teintent tantôt de bleu, tantôt de gris.
Noirceur de l’âme qui petit à petit s’éteint ou éblouissante clarté tout son opposée.
Changements de couleurs qui donnent le ton sur notre état d’esprit dont sont révélateurs nos chants et nos cris.  
Sombres ou lumineux tels sont nos jours qui se succèdent.
Nous n’avons pas le choix seul le destin à la main, sur nos pleurs et nos rires qui parsèment nos chemins.
La lumière est source de vie, l’obscurité la pollue

 

L’ultime voyage :
 
Une porte s’ouvre sur une pièce dépouillée de souvenirs ambiants qui résonnent à l’infinie
Un espace vide emprunt encore d’un doux parfum, d’une présence éphémère
Unique objet posé sur le sol; la valise d’une vie dont les effets sont soigneusement pliés
Cette pièce, c’était ta chambre mon Enfant, un endroit symbolique où nous aimons nous recueillir depuis que quelqu’un en haut lieu t’a attribué un aller simple pour un départ imminent.
Pas même le temps de nous laisser un petit mot, le train de la vie est venu te chercher bien trop tôt, sans que tu sois porteur d’une réservation
Aucun arrêt prévu, destination « l’éternité », en route vers un autre monde où ceux qui le peuple portent le même habit de « Lumière »
Aucune adresse précise où t’envoyer nos pensées d’Amour, alors, nous les diffusons dans nos cœurs pour qu’elles te parviennent
Le facteur du cœur qui ne fait jamais grève nous dépose parfois de beaux messages de toi qui nous donnent ce merveilleux espoir, celui de te revoir
Cette espérance qui nous aide à vivre l’inacceptable; le départ de son Enfant
Il viendra le jour où nous aussi nous recevrons notre billet pour ce même voyage
Et c’est sans aucune crainte que sur le quai de la délivrance nous attendrons impatient de prendre place dans ce wagon de lumière et glisser sur les rails de l’Amour pour enfin te retrouver
Franchir sans passeport la frontière du temps et libérer nos âmes rayonnantes à tes côtés mon Enfant.
Terminus d’une vie ici-bas, nouveau départ dans ce monde de l’Au-delà dans lequel les bras grands ouverts tu nous attends

 

   

La grande famille des « Parents Désenfantés » :

Etre et ne pouvoir naître, avoir été et ne plus être
Et pour ceux qui restent survivre dans le paraître
L’épreuve ultime ; c’est une vie qui s’éteint
Un être aimé qui nous quitte, un visage qui petit à petit s’estompe
Une présence qui n’est plus, un manque absolu
Le départ de ce monde fait partie du cycle de la vie, mais faut-il quelle soit un minimum remplie
Trop de petits êtres innocents rejoignent les astres, comment faire face à un tel désastre ?
Cruelle interrogation, perpétuelle question, éternelle réflexion
Comprendre la vie et ses épreuves, trouver un sens, ne pas rester l’âme veuve
Faire semblant, vivre le cœur couvert de pansements, c’est le quotidien de trop de parents
L’âme est pleine, l’âme est dans la peine
Chacun avance comme il peut, bien seul souvent, alors que nous sommes si nombreux
Si nombreux à porter ce fardeau qui nous fait courber le dos
Ceux qui partagent notre quotidien n’osent prononcer les prénoms de nos chers bambins
Tous se ferment, se renferment, pourtant nous avons tant besoin qu’ils nous disent qu’ils pensent à eux et qu’ils les aiment
Les faire vivre, nous aider à survivre  
Alors, grâce à la technologie, nous nous plongeons à cœur ouvert dans la nostalgie
Nous communiquons avec ceux qui peuvent comprendre ce malheur, que nous partageons
Ces anonymes, cette nouvelle famille, dont on ne connaît que les pseudonymes
Ces échanges, ces conversations, c’est une forme de libération
Parler de nos Enfants, sans limite, sans tabou, faire part de nos sentiments
Ainsi par le fil d'internet, se tenir la main, pour amoindrir cet immense chagrin
Inconnus hier, aujourd’hui Frères et Sœurs de douleur
Liés jusqu’à la fin des temps par le destin tragique de nos Enfants
Unis pour que jamais ils ne tombent dans l’oublie  
Retrouver tous nos Anges adorés sur les forums des « Parents Désenfantés »

 

 

 

A toi Mon Fils:

J’aurais tant aimé te tenir encore la main
Faire avec toi un plus long chemin
Chaque jour je me le reproche
Incessante culpabilité qui pourtant nous rapproche
Car depuis ton départ, mes pensées vont vers toi
Aucun répit, tu es celui vers qui je porte ma foi
Je t’imagine, je te respire, je te fais vivre
Je me languis jusqu’à en devenir ivre
La tête dans les étoiles
Le cœur qui se dévoile
Mille pensées qui s’effeuillent
Mille mots que je dépose sur toutes ses feuilles
Ces mots couchés sur le papier glacé
Qui sont autant de larmes déversées
T’écrire puisque je n’ai d’autre possibilité
En espérant que tous ces mots, ces farandoles de phrases
Tu les reçois, pour que nos âmes soient en phases
Dans quelques jours cela fera SIX années que tu nous as quitté
Six longues années sans ta présence à nos cotés
Et combien encore d’autres à passer avant de te retrouver
Je ne sais, mais je n’ai plus d’angoisse, ni de peur
Je n’attends que ce jour béni ou le BONHEUR fera place à la douleur
Je T’AIME mon Enfant, mon Fils, mon Ange…

 

Mon Enfant Ange :

Tu ne seras jamais un homme mon Enfant
La vie ici-bas en a décidé autrement
Elle ne t’a accordé que seize printemps
Ton image sur cette terre sera celle d’un éternel adolescent
Qui n’a pas eu le temps de s’exprimer pleinement
Toi qui avais encore tant de choses à vivre
Toi qui avais encore tant de choses à nous dire
Ton passage nous a apporté tant d’enchantement
Tu as été avec nous un être si charmant
Ta jeunesse était marquée d’une page blanche
Dans l’album sur lequel nos yeux s’épanchent
Faut-il être un homme pour être un Sage ?
Je suis aujourd’hui convaincu que la Sagesse n’a pas d’âge
Il suffit pour cela de lire les écrits que tu nous as laissé comme testament
Pour prendre conscience que la maturité n’est pas réservée aux grands
Ceux qui ne sont que de passage, nous laissent des messages qu’il faut savoir décoder
Mais trop préoccupé par le quotidien, on ne prête attention à ces faits
C’est plus tard, une fois l’Etre Cher de l’autre coté du voile
Que nous prenons le temps de comprendre et que tout se dévoile
Depuis ton départ, nous nous réfugions dans tes écrits
Nous savons désormais que tu avais connaissance de ta courte vie
Nous l’avons compris aussi par la façon dont tu es parti
Sur la pointe des pieds, pour ne pas entendre nos cris
Car toi tu savais que de l’autre côté il y a un tout autre horizon
Dans lequel le jour venu nous nous retrouverons
Tu n’es pas devenu un homme sur cette terre
Tu es ce bel Ange qui veille sur nous de ce monde de lumière
Continue, Ange de l’AMOUR de guider nos pas
Pour être digne le moment venu de te retrouver dans l’Au-delà
La mort n’est qu’un mot utilisé ici-bas
La mort n’est rien d’autre que le passage vers un autre rivage
Dans lequel nous retrouverons tant de beaux visages
Tant de nos Amours qui là-haut n’ont pas d’âge, n’ont plus d’âge
Nous t’aimons encore plus chaque jour, chaque nuit
L’AMOUR ne vieillit jamais, il s’embellit
L’AMOUR est intemporel et se pare d’ailes
L’AMOUR ne connaîtra jamais de fin
L’AMOUR nous prépare un beau lendemain
Celui-là même où nos Anges viendront nous prendre la main
Une nouvelle naissance dans cet autre monde nous attend
Nous sommes à l’état d’embryons pour l’instant
Et il nous faut attendre un certain temps
Attendre patiemment, l’instant de nos retrouvailles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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